30mar - rollercoaster

Finalement je ne l'ai repris contact avec Cecile. Apres le pic emotionnel je me demande si elle supporterait de me parler plus de cinq minutes. Pas plus qu'a un sdf a qui on parle en passant dans la rue.

Il faut toujours que j'atteigne des etats emotionnels extremes pour ressentir un besoin de communiquer sans avoir de doutes sur l'ecoute des autres. Bizarre trait de ma personnalite. Tres handicapant.

Meme reveil ok, envie de me laisser aller avec elle et de la prendre dans mes bras, meme si elle ne m'aime pas, j'ai besoin de ce contact. Ca avait l'air plausible, faisable, acceptable. Suivi de rechute, degout des choses, plus envie d'etre genereux envers elle alors que je saigne (jj goldman l'aura incruste bien profond cette expression, quand je regardais le clip sur M6 je trouvais ca rigolo, je ne comprenais pas la douleur des souvenirs disparus). Pas envie de repenser qu'elle va donner son corps et son coeur a un autre. C'est fou a quel point une petite variable dans son esprit change tout. Si elle (ou un(e) autre) -- relativite sentimentale, si elle t'aime alors tu n'as rien a faire, si elle t'aimes pas, tu peux tout donner en vain.

* je documente tout... rien de mieux a faire.

* retours des doutes sur mon orientation, c'est .. etrange. C'est possible de rediriger des emotions vers des filles alors que c'est impossible, et du coup toujours foirer ? toujours le meme resultat, toute envie de tout me quitte dans ces moments la.

Bon apparamment c'est retombe. Je peux trouver certains visages repoussants et dans la minute d'apres le contraire. En tout cas je respire.

'''' pudique a ton contact
'''' cette complicite qui nous echappe
-- badly quoted from cyril eldin - remanie moi (fake?)

---- Je n'ai meme plus de theme a mes posts, j'aggrege au gre du flot en circulation dans ma boite cranienne.

supporte plus mon etat d'esprit
toujours dire des choses sensees
logiques, vraies, inattaquables
oublis des rapports humains
d'expression de soi, de partage de ses emotions
logiques ou pas

ca rejoint aussi mon desespoir a propos de leila
dormir avec elle c'etait enfin trouver un pont entre moi et quelqu'un
d'ailleurs ce soir la je ne voulais pas l'enlasser (que) romantiquement, mais aussi humainement. j'etais toujours en proie aux doutes sur ma sexualite, je n'attendais pas plus qu'une epaule sur laquelle m'endormir.

j'repense toujours a tenter de l'embrasser, pour savoir si de mon cote ces pensees ont un sens, si de son cote elle ne pourrait pas ressentir quelquechose aussi. et puis ca ferait un souvenir de cette periode, elle n'aurait pas ete ma petite chose, mon bebe, mais ca aurait ete mon premier baiser un peu reel. Pas comme les 2 effleurages avec cecile et julie. Une demie seconde en soiree ca ne compte pas vraiment. Dire qu'a l'epoque de Julie j'etais a des annees lumiere de mes etats d'ames sur mon orientation. Je pouvais jouir du tourment du mec qui dort sous le meme toit qu'une fille et qui se demande s'il n'aurait pas du la retenir un peu.

A cette epoque, je pensais qu'avoir gamberge un peu en silence sur le chemin avec elle etait un signe que j'etais mal parti, pas digne .. La video d'alison wheeler et jerome niel me fait voir que c'est plus courant que ca. Une sorte de first world problem universel.

* Sinon, il lui voulait quoi le 'blond' a leila, a l'inviter et a l'ignorer vaguement completement comme ca ?