4eme journee avec ma mere - petits pas, rechute

Encore ete chercher ma mere a son travail. Pas de crise homoesthetique a l'aller.
On passe a une boutique. La le doute revient, fortement; deux filles devant moi qui ne m'inspire rien du tout. Puis le RER, ca se calme, une meuf devant moi me donne presque des envies d'enlassement et de baisers. Tres rejouissant.
On s'arrete sur le canal de l'ourcq, ma mere meuble pendant que je me retiens de dire ce que je voulais dire. Mon ouverture n'est pas encore bien stable. Finalement je lui dit que notre manque de tendresse et de reconfort m'a beaucoup trouble avant. Pendant les deces, c'etait chacun dans son coin. Aucun calin, geste, support. Tres froid et grammatical. Horrible.

Le temps aidant, le canal de l'ourcq est rempli de couples qui gazouillent. Des femmes en leggings, fesse molle, camel toe, aucune reaction. Quelques mecs perdus la ont le visage doux. Angoisse. Couples couples et encore couple. Un mec avec une petite rebeu ronde, en idylle complete, a se coincer dans l'herbe sans jamais franchir le pas. J'me dis que j'ai jamais eu ce genre de moment avec une fille. Quelques moments romantiques seul avec une fille, mais jamais d'alchimie a ce niveau. Forcement j'me dis qu'avec un mec qui me drague je serais surement doux comme cette fille. En meme temps je ne peux m'empecher de voir leila a la place de cette fille. Ca se trouve un mec lui fait la meme chose en ce moment et elle doit planer comme jamais. Deuil.

Je suggere plusieurs fois que cette ambiance d'amoureux me torture. On part vers le supermarche. Elle me dit qu'a ecouter ma tante parler a demi mot de la vie de mon cousin, d'evenements qui lui ont arrives, de son entourage a ce moment, elle pense qu'il soit gay. Ca me surprendrais, mais pourquoi pas.

La on rentre dans le supermarche et c'est une suite sans fin de mec a regarder, et aucune fille pour contrebalancer, j'ai beau respirer lentement pour me calmer rien. Un mec devant nous a la caisse est un prototype de couverture pour Tetu.
En payant je reste bloque une demie-seconde sur la caissiere. Pas tres jolie, mais y'a eu ce voile de beaute.

Retour extenue, marche plus angoisse plus ennui. Je me pose a la maison, de nouveau les visages a la tele ne me font pas douter autant, meme si parfois certains visages d'hommes ont une beaute troublante.

J'ai toujours cette quasi impossibilite de fantasmer sur le corps d'un mec. Mais je suis a peu pres persuade que sur une base de beaute et de sentiments, n'importe quel corps pourrait faire bander.

Je me dis qu'il faut que j'embrasse une fille. J'ai tres tres peur.